Étymologiquement psychothérapies signifient « thérapies par la psyché », « thérapie » faisant référence au soin, à la cure et « psyché » renvoyant à l’âme, à l’esprit. En termes simplifiés, la psychothérapie aurait pour vocation de prendre soin de cette partie du soi invisible constituante de l’être que l’on nomme psyché, esprit, âme, psychisme.

L’existence humaine confronte au questionnement, au doute, à la perte, au vide, au non-sens. L’être peut en souffrir et, ainsi malmené, l’équilibre interne nécessaire au bien être est rompu. Les expériences de vie difficiles laissent des blessures psychiques douloureuses, parfois profondes, que la psychothérapie peut apaiser, soigner dans le sens de « réparer », « cicatriser ». L’âme humaine ainsi blessée, chahutée, se manifeste par un langage parfois obscur, incompréhensible par le sujet lui-même. Le corps et/ou le psychisme deviennent les scènes sur lesquelles ce déséquilibre et ces blessures viennent s’exprimer. L’expression de la souffrance prend alors la forme de symptômes (psychologiques, somatiques), de troubles comportementaux ou d’un sentiment diffus de mal-être. Le sujet est entravé dans sa vitalité, ce qui l’empêche dès lors de trouver l’harmonie intérieure qui donne sens à son existence.

Quelle que soit la modalité d’expression de la souffrance psychique, sa racine est souvent ancrée au plus profond de l’être, dans la partie inconsciente du psychisme. S’en libérer peut nécessiter l’intervention d’un professionnel.